La Pharmacopée Chinoise à ne pas confondre avec l'homéopathie ou la naturopathie :

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Alors que l’acupuncture sert à maintenir ou à recouvrer la santé de l’organisme par une stimulation de ses fonctions organiques, la pharmacopée chinoise vise, durant la plus grande partie de l’histoire chinoise, à traiter directement les signes de la maladie. C’est seulement à partir du 12ème siècle que des efforts systématiques à grande échelle visèrent, pendant les trois siècles suivants, à conceptualiser les effets de la thérapeutique médicamenteuse sur les fonctions de l’organisme. Ainsi émergea une tradition pharmacologique venant compéter la pharmacopée symptomatique.

La tradition médicale chinoise rapporte que le premier des herboristes fut le légendaire SHEN NONG le Laboureur Céleste, qui étudia les plantes vénéneuses et leur contre-poison, classa et décrivit les propriétés de 365 drogues (végétales, animales et minérales) pour les avoir toutes essayées, s'efforçant ainsi de trouver le contre-poison de ceux qu'il venait d'ingérer. 

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• Les natures d'aliments ; Chaud, froid, tiède, neutre, frais, induisent des effets réactifs organiques.

• Les saveurs permettent aux principes de la plante de pénétrer dans l’organe avec lequel elle est en résonance : Acide, Amer, Doux, Piquant, Salée ont des actions spécifiques sur chaque organe.

• Les plantes chinoises sont classées à partir des mouvements énergétiques qu’elles induisent au QI (à l'énergie) dans le corps : Ascendant, descendant, astringence, extériorisant, intériorisant.

• La préparation de la plante et ses différentes formes galéniques: décoction, macération, brûlage, etc…modifient le degré de concentration des principes actifs de la plante, et donc l’action tonifiante ou dispersante qu'elle a sur l'organisme.